Poème automatique numéro 2

le texte du 21 février 2023

T’as cru l’agrume, inspire ton flegme dans l’ostracisme d’un sépulcre. Histoire de rire son fils l’avait éventré dans l’entrepôt. Il pleuvait souvent alors. J’avais mes mains dans la chambre. On buvait beaucoup. On pleurait beaucoup. Il chinait des babioles. J’impatiente souvent derrière le bus. Le bus pète. Le bus pue. Ma petite Adèle était la fille d’Hugo ou je ne sais plus bien ce qui pousse mon vertige quand je tombe assis sur le trottoir. Cette fleur en travers de la gorge, ce tissu bouché, ce tissu mauve, la robe mauve, ma fille je t’ai oubliée à l’école. 
Mon fils avait des vertiges vers l’âge de 15 ans, sa bougie fumait dans les mains du curé moite, curé maudit, curé des Carpathes, à quatre pattes, il pleurait la tête dans la terre, la tête dans la boue, la tête noyée dans l’eau, la tête de bénitier, la tête de nœud, la tête de fer, la tête d’athlète, ce pur hareng accroché au mur de l’enfance, Jacques Prévert vous saluait là ou là ou je te le redis demain vers cinq heures

Rappel de la règle du jeu

• chaque texte sera écrit directement au clavier numérique puis reporté sans transformation dans une page dédiée (article) du site Calembredaine.com
• son titre sera constitué de la façon suivante : poème automatique suivi de son numéro
• durée exclusive de 5 minutes repérée avec un minuteur
• le texte commencera et prendra fin au top du minuteur c’est-à-dire que la phrase ou le mot soit achevé ou non
• l’intention poétique ne sera pas préméditée et par conséquence le résultat librement interprété comme poétique ou non par le lecteur
• les textes ne seront repris ni du point de l’orthographe, de la syntaxe ou de la forme
• le sens, l’existence même des mots employés sont libres et spontanés
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• l’auteur s’engage à laisser ses mains libres sur le clavier