poème automatique numéro 5

Fleur douce goutte d’eau, 
Palimpseste du désir
Cascades lumineuses
Polka rêveuse des feuilles
Ma Sidonie, acide 
dévide l’épître d’un chagrin majuscule

Sur tes épaules d’alchimie
L’ordonnance des jours pose ta mémoire récalcitrante
Conciliabule des azalées dans l’antichambre d’un vase clos
Des funambules ont lapé à ces vestiges d’artéfacts
C’est un fait que les fusées ont des signatures d’évidence
Et que je me laisse encore pousser des ailes à la chanson funeste
Va ton rire est médiocre, ma pauvre petite immolée
J’aurais tes mains à mon sépulcre pour un peu de neige étoilée
Je bois ton culte et ton nombril s’irradie de ma sève brûlée
Je suis mort il y a bien longtemps dans un vieil hôtel
Suranné
C’est ici que je m’accommode dans la pénombre malgré le stupre
Et c’est là que tu raccommodes mes orangers sur ta dispute

Rappel de la règle du jeu

chaque texte sera écrit directement au clavier numérique puis reporté sans transformation dans une page dédiée (article) du site Calembredaine.com
son titre sera constitué de la façon suivante : poème automatique suivi de son numéro
durée exclusive de 5 minutes repérée avec un minuteur
le texte commencera et prendra fin au top du minuteur c’est-à-dire que la phrase ou le mot soit achevé ou non
l’intention poétique ne sera pas préméditée et par conséquence le résultat librement interprété comme poétique ou non par le lecteur
les textes ne seront repris ni du point de l’orthographe, de la syntaxe ou de la forme
le sens, l’existence même des mots employés sont libres et spontanés
la mise en page sera libre et non rectifiée
l’auteur s’engage à laisser ses mains libres sur le clavier

Poème automatique numéro 5

Rappel de la règle du jeu

Vous aimerez aussi....

Par Vincent BRETON