J’emploie souvent le mot fatigue en ce moment. Et ce n’est pas juste un besoin de faire la sieste. Je sors épuisé de ces derniers mois comme j’imagine le serpent qui fait sa mue ou l’ours qui sort de sa tanière.
Il y a beaucoup de pensées et d’écritures qui m’occupent sans compter mille taches (mais comment faites-vous pour tout faire ? ), mais ce besoin irrépressible de dormir loin du bruit. D’ailleurs le chien est pareil. Vous n’avez peut-être pas vu les dernières nouveautés de la semaine ? J’ai mis beaucoup de choses…
Mais là, je ne sais pas pourquoi, j’ai les vers de Guy Tirolien qui reviennent, ils datent de 1961 et j’ai dû les apprendre gamin :
Seigneur, je suis très fatigué. Je suis né fatigué. Et j’ai beaucoup marché depuis le chant du coq Et le morne est bien haut qui mène à leur école. Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n’y aille plus. ... Mais moi, je ne veux pas Devenir, comme ils disent, Un monsieur de la ville, Un monsieur comme il faut.
Faites apprendre des vers aux enfants pour qu’ils s’en souviennent vieux !
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Grand merci à celles et ceux qui m’ont envoyé des encouragements cette semaine !
C’est tout pour aujourd’hui, bon week-end !